750 grammes
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... au petit pois

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9 mars 2015

pancakes sans gluten

Une banane toute noire et méprisée, une volonté de manger un petit déjeuner sain et savoureux : Voilà le point de départ de cette recette et de ce petit déjeuner du lundi matin.

J'ai fouillé sur différents blogs anglo-saxons mais je ne trouvais pas la recette que j'avais en tête. On y voyait soit un simple mélange d'oeuf, de banane et d'épices soit un mix de flocons sans gluten, d'oeuf et de lait... Qu'à cela ne tienne, réfléchissons, élaborons, touillons.

Ces pancakes m'ont beaucoup plu ! Tendres et très goûteux. La banane apporte indéniablement le moelleux dont on pourrait soupçonner la disparition du fait de l'utilisation des farines sans gluten, souvent synonymes de préparations sèches et cassantes. Point de ça ici. je vous les recommande.

 

1 vieille banane à la peau entièrement noire. La même que l'on utilisera pour le cake à la banane

1 cup de farine sans gluten (un mélange de farines déniché chez Cuisine Saine)

250 ml ou 1 cup de lait végétal (ici avoine)

1 œuf

¼ cc de sel

1,5 cs de sucre

¾ cc poudre à lever

1 cc de bicarbonate de soude

 

Écraser consciencieusement la banane. Rajouter la farine, les levures, le sucre et l’œuf. Mélanger.

Ajouter le lait végétal. Ajuster la quantité de liquide si nécessaire.

Faire cuire dans une poêle chaude dans laquelle on aura mis quelques gouttes d’huile de coco.

 

Napper généreusement de sirop d'érable, de confiture ou de fruits frais et déguster sans attendre.

 

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23 octobre 2014

Légumes lacto-fermentés

Salut les gens !!

I'm back avec une recette hyper consensuelle de légumes qu'on enferme à température ambiante dans un bocal pendant au minimum 1 mois et qu'on mange ensuite avec délectation...

La technique de la lacto fermentation existe depuis belle lurette et touche de nombreuses communautés qui l'utilisaient jadis pour conserver les aliments. Rien de nouveau sous le soleil mais c'est une méthode que l'on emploie assez peu désormais dans nos contrées où le réfrigérateur et la stérilisation règnent en maître. On peut faire fermenter tous les légumes possibles. On connait la célèbre choucroute, mais ça marche aussi avec les carottes, les tomates, la betterave, le céleri et bien sûr avec les cornichons... Tout ça mélangé, c'est encore plus intéressant.

Ah oui, j'oubliais, la lacto fermentation permet de booster les qualités nutritives des légumes, et les bonnes bactéries (de type lactiques, d'où le nom) qui travaillent au processus, apportent les probiotiques que votre flore intestinale adore.

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And now, ladies and gentlemen, la méthode pour un bocal d' 1litre :

On émince ou on râpe les légumes de son choix (ici carottes, chou, oignon, cumin et là-bas carottes, chou, betteraves, carvi, cumin fenouil, fenugrec). On pèse 1kg de ces légumes que l'on dispose dans un grand saladier. On y ajoute 10g de sel gris. On touille bien avec les mains et on presse fortement pour faire sortir l'eau des légumes. Lorque les légumes ont rendu de l'eau, on les dispose dans le bocal en tassant fortement. On ferme le bocal avec son caoutchouc et on l'installe sur une assiette car d'ici 2 jours, vous constaterez que ça vit là dedans. Bulles, gargouillis, gazouillis, rien ne vous sera épargné. Puis le mélange s'appaise et on le laisse travailler pendant quelques semaines.

Vous pourrez déguster vos légumes un mois plus tard ou les laisser s'affiner à la cave plus encore.

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bibliographie :

la fermentation lactique chez wikipédia

cfaitmaison.com/culinaire/conserve-lacto.html

nicrunicuit.com

 

 

 

 

 

31 décembre 2012

2013

2013

19 septembre 2012

tarte pour les filles et les garçons

Je vous présente une tarte consensuelle. Une tarte pour qui serait attentif aux ingrédients qui la compose et la dégusterait sans culpabiliser. Une tarte qui serait bonne et généreuse pour qui ne tord pas le nez lorsqu’on parle de boudin : une tarte pour les filles à la vanille et les gars en chocolat.

La pâte, toute sablée qu’elle est, sait se tenir à la cuisson et les flocons d’avoine lui confèrent une rusticité agréable. La purée d’amande apporte une saveur douce se mariant parfaitement au boudin à la châtaigne.

L’appareil est constitué de boudin et de tofu soyeux. Vous trouverez celui-ci dans les magasins bio à côté du tofu ferme. L’un et l’autre ne sont pas interchangeables. Vous utiliserez le tofu soyeux en le mixant et il remplacera avantageusement la crème fraiche dont il garde la texture onctueuse mais en étant beaucoup plus digeste et bien moins calorique. J’aime l’utiliser pour faire des crèmes au chocolat végétales en le mélangeant à du chocolat fondu et du sirop d’érable. Il sert également de base à quantité de dips (ou trempettes chez les Québécois) végétaux et autres faux-mages.

tarte au boudin

 

tarte au boudin

 

La pâte :

50 g de flocons d’avoine

160 g de farine de blé T55 ou T65

1 grosse cuillère à soupe de purée d’amande blanche

environ 60 g de beurre doux (le mélange purée d’amandes + beurre doit être de 100g)

1 petit œuf

eau

sel

 

L’appareil :

2 boudins aux châtaignes (achetés chez Laurent Barris)

200 g de tofu soyeux

1 œuf

sel, poivre et quelques noix

 

A la main ou au robot, réunissez farine, flocons d’avoine et sel. Ajoutez la purée d’amande et le beurre. Amalgamez pour obtenir un mélange sableux. Ajoutez un petit œuf et un peu d’eau pour former une pâte souple. Dès qu’elle forme une boule arrêtez de pétrir. Réservez au frigo pendant ½ heure.

Pendant ce temps, ôtez la peau des boudins et coupez-les en tranches grossières. Déposez dans le bol d’un robot avec le tofu soyeux. Mixez jusqu’à obtenir un mélange homogène. Ajoutez l’œuf et mixez à nouveau. Salez et poivrez.

Cassez quelques noix.

Préchauffez le four à 200°C.

Etalez la pâte pas trop finement et déposez-la au fond d’un plat de 24 cm. Versez l’appareil au boudin et déposez quelques cerneaux de noix. Rabattez la pâte sur l’appareil, enfournez pour une trentaine de minutes.

20 août 2012

soupe glacée de betterave et pain aux flocons d'avoine

Voici un repas rapide et efficace pour peu que l’on se serve généreusement de soupe de betterave et que l’on accompagne celle-ci du pain à l'avoine avec un chèvre parfaitement affiné. Car le fromage de chèvre c’est bon, surtout s’il vient de Lubersac et qu’on le choisi tendre et crémeux...

On pourra aussi décider de faire de cette bonne souplette une entrée raffinée ou choisir de la glisser lors d’un apéro chic.

soupe à la betterave

L’est-elle pas jolie cette soupe rose ? Elle pourrait réconcilier n’importe qui avec la betterave. Cette affirmation péremptoire est basée sur une expérience qu’il m’a été donné de constater : la mienne. Adoucie par le yaourt grec et réveillée par l’aneth, elle perd tout le côté terreux qui lui porte préjudice. Si comme moi vous passez votre chemin devant un plat de betteraves, essayez tout de même cette soupe, vous m’en direz des nouvelles, foi de Mampetitpois.

La recette du pain aux flocons d’avoine est issue du magazine Saveurs de Novembre 2011. Il se marie merveilleusement bien à toutes les soupes (plus souvent chaudes) et peut servir de canapé moelleux à une cuillère de miel alangui, à une écaille de fromage de brebis basque ou une lichette de purée d’amandes rustique et onctueuse.

 

soupe de betteraves et pain aux flocons d'avoine

pain aux flocons d'avoine

250 g de farine T65*

5 g de sel

10 g de poudre à lever 1 cc rase de bicarbonate + 2 cc rases de crème de tartre**

80 g de flocons d’avoine

25 cl de lait fermenté (kéfir de lait pour moi)

1cs de sirop d’agave ou miel liquide ou mélasse***

Préchauffez le four à 200°c.

Mélangez farine, poudre à lever, sel et flocons d’avoine. Dans un autre récipient délayez le sirop d’agave ou le miel peu à peu avec le lait fermenté.

Amalgamez rapidement et formez une boule grossière. La pâte est un peu collante. Faites une entaille en croix et enfournez pour 25 minutes environ. Le pain doit être doré et sonner creux lorsqu’on tape dessus.

Il s’agit d’un pain de type « Irish soda bread » à la texture de gâteau. Même s’il est meilleur le jour même tel quel, il mérite le détour le lendemain, toasté au grille pain. 

 

Soupe de betteraves (pour 6 petits verres de 12 cl ou 4 entrées moyennes)

190 g de betteraves cuites à l’eau ou au four pelées

250 à 280 ml de bouillon de légumes

1 yaourt grec (150g)

sel, poivre

2 branches d’aneth ou plus

quelques brins de ciboulette (falcultatif)

Mixez au blender tous les ingrédients, rectifiez l'assaisonnement et réfrigérez. Au moment de servir, mélangez bien, versez dans de jolies tasses et coiffez d'une pluche d'aneth.

 

ça ne mange pas de pain

*Dans la recette de Saveurs, la farine est une farine spéciale pain. **La dose de levure préconisée est d’1/2 sachet, soit 5g.

Sachez toutefois que la levure spéciale pain de Francine (par exemple) contient de la farine de blé, du levain de blé désactivé, du son de blé, un agent de traitement de la farine qui est de l’acide ascorbique, de mystérieuses enzymes et accessoirement des pesticides puisque le blé n’est pas bio. Miam !

Les levures chimiques traditionnelles contiennent phosphates et aluminium. Re miam. Vous n’en trouverez pas dans les poudres à lever biologiques.

Mais rien ne vous empêche de réaliser vous-même votre poudre à lever en mélangeant du bicarbonate de soude et de la crème de tartre en proportion d’1 pour 2. Le plus difficile étant de trouver la crème de tartre… Je l’achète en épicerie britannique sous le nom de cream of tartar mais grâce à Internet cette poudre de perlimpinpin est désormais accessible facilement.

Malgré son nom barbare, la crème de tartre est un composé sympathique et naturel, un sel acide composé de cristaux recueillis lors de la fermentation du vin.

Le principe d’action de la levure chimique est le dégagement de dioxyde de carbone sous l’action de la chaleur et au contact d’un liquide par le mélange d’un élément base (bicarbonate) et d’un élément acide (crème de tartre). Dans le four ou sur la poêle, de petites bulles se forment, votre pâte croît, c’est magique.

L’on voit également l’utilisation conjointe de bicarbonate et de vinaigre d’alcool (vinaigre blanc) pour remplacer la levure chimique. C’est pas bête, ça marche aussi puisque ça reprend le principe initial de mélanger une base à un acide pour que ce dégagement de C02 s’opère. Comme précédemment, il faudra utiliser le mélange immédiatement.

En effet, contrairement à la levure du boulanger qui a besoin de temps pour agir, la levure chimique doit être utilisée illico puisqu’elle démarre son processus à l’humidité et à la chaleur.

Petit truc si vous souhaitez vous assurer de l’efficacité de votre poudre à lever ou de votre bicarbonate : versez une cuillère à café de poudre dans une petite casserole d’eau bouillante (pas besoin de mettre beaucoup d’eau, ça n’est qu’une expérience). Si, comme dans la marmite d’une sorcière, le mélange se met à mousser et bouillonner, c’est tout bon, sinon, votre mélange est inactif.

***Si vous choisissez la mélasse, le goût sera un peu plus prononcé et la mie plus brune.

 

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3 juin 2012

curry vert

Je ne garantis pas l’authenticité de ce plat dans lequel j’ai mis un peu de ceci et un peu de cela sur la base d’un curry thaï au lait de coco. Bien relevé, vous pourrez décider d’atténuer le piquant en retirant un peu de pâte de curry.

Ceux qui me connaissent penseront que j’exagère et que ce n’est sûrement pas aussi pimenté que ça. Détrompez-vous, l’homme de la maison a confirmé le diagnostique.

Nous avons tellement aimé ce plat que j’ai immédiatement griffonné sur mon carnet les différents ingrédients afin de m’en souvenir et de pouvoir le refaire à l’occasion. Et parce que je ne suis pas comme ça, je partage la découverte.

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Note sur les ingrédients :

Lorsque vous achetez du lait de coco, soyez vigilant sur le pourcentage de pulpe de coco qui le compose. Les écarts d’une marque à une autre sont monstrueux. Le lait de coco que j’ai acheté est conditionné en brique d’un litre. Il est composé de 70% de chair de noix de coco.

Le nuoc mâm est un condiment à base de poisson fermenté. Il apporte son sel à vos préparations asiatiques. Le magazine Saveurs, qui lui consacrait un dossier en juillet-août 2011, annonce qu’en « quelques gouttes à peine, il relève un plat (pâtes, riz…) et donne du caractère à une vinaigrette, pur ou mêlé à du jus de citron, de l’ail haché, du gingembre, du sucre ou des filaments de carotte râpée. On trempe dans ce bain les pâtés impériaux notamment. Un flacon se garde 6 mois au réfrigérateur ».

Encore une fois, je ne saurais trop vous conseiller d’acheter du Nuoc mâm de qualité et non une vague imitation achetée en supermarché classique sous la marque suzi truc. Selon Saveurs, « le nuoc mâm étant un produit bon marché, autant viser la meilleure qualité. Celle-ci est indiquée sur l’étiquette selon une classification en degré d’azote. De 30 à 40 °, c’est le top, le premier cru. De 20 à 29°, un deuxième cru pour la table et la cuisine. Oubliez le nuoc mâm titré de 15 à 19°, un troisième choix de piètre qualité. »

Celui que j’utilise a été fabriqué à Phu Quôc au Vietnam. Il a dû me coûter la somme astronomique de 2 euros et quelques centimes. Il est exclusivement constitué d’anchois, de sel et d’eau.

Pour en savoir plus, un passionnant échange traitant du nuoc mâm se trouve sur ce forum.

Le basilic thaï est une herbe délicate au parfum anisé. Si vous n’en trouvez chez vos commerçants, je vous suggère de le remplacer par du basilic et 1 cs de grains d’anis. Vous ajouterez les grains d’anis au début de la cuisson (avec la pâte de curry) et le basilic comme indiqué dans la recette.

La noix de coco fraîche peut se comparer à l’amande fraîche dans la mesure où l’une comme l’autre, sont immatures à ce stade. Elles ont un goût moins marqué et une texture plus délicate. La noix de coco fraîche est moins fibreuse que sa grande sœur.

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Pour 6 personnes

50 g de pâte de curry vert

400 g de lait de coco

1,2 kg de volaille (ici sôt-l’y-l’aisse de dinde)

3 cs d’huile neutre (par exemple tournesol)  

1 gousse d’ail

1 noix de coco fraîche

60 g d’arachides blanches non salées

30 g de sucre de palme

3 ou 4 cs de nuoc mâm

le jus et le zeste d’un citron vert

¼ d’ananas frais coupé en dés

2 cc de sucre de canne

½ bouquet de basilic thaï

150 g de petits pois cuits

1 cs de kuzu (fécule d’arrow root) - facultatif

 

Mixez la noix de coco fraîche, les arachides et la gousse d’ail.

Dans une cocotte en fonte, versez 1 cs d’huile et faites chauffer sur feu vif. Ajoutez la pâte de curry et faites chauffer pendant une minute. Versez le lait de coco et portez à ébullition. Ajoutez la pâte de coco/ail/arachides, le nuoc mâm, le sucre de palme, et poursuivez la cuisson sur feu moyen.

Pendant ce temps, faites chauffer une poêle. Saupoudrez celle-ci des 2 cc de sucre de canne puis déposez-y l’ananas coupé en dés. Lorsqu’il est légèrement caramélisé, plongez-le dans la cocotte. Versez 2 cs d’huile dans la poêle encore chaude où il restera les sucs de l’ananas et déposez les morceaux de sot-l’y-laisse. Salez la viande. Faites dorer de tous côtés, puis déposez dans la cocotte. Mélangez délicatement pour bien enrober les morceaux et ajoutez de l’eau à peine à hauteur de la viande. Zestez le citron vert au dessus de la cocotte puis versez son jus. Ciselez la moitié des feuilles de basilic thaï et faites cuire pendant une vingtaine de minutes. Juste le temps de faire cuire du riz ! 5 minutes avant la fin de la cuisson, ajoutez les petits pois cuits et au moment de servir, ajoutez le reste de basilic thaï. Rectifiez l’assaisonnement si besoin.

Si le jus est trop liquide, vous pourrez rajouter une fécule (ou du kuzu) préalablement diluée dans une cuillère à soupe d’eau froide.

Régalez-vous et bénissez-moi.

 

30 mai 2012

riz à la Japonaise

Comme beaucoup, j’essaye de manger de moins en moins de viande et de trouver des alternatives gouteuses aux protéines d’origine animale.

Je mange du tofu depuis de nombreuses années mais en dilettante et sans réellement faire d’effort pour accommoder ce dernier qui avouons-le, lorsqu’il est tout nu et tout bête, n’est pas le nec plus ultra gustatif de l’alimentation végétale.

Il existe dans le commerce (supermarchés classiques et magasins d’alimentation bio) des galettes très bien faites et parfumées qui sont un bon point de départ pour changer de régime alimentaire. Ces galettes sont toutefois assez chères, souvent trop grasses à mon goût et bien maigrichonnes. Elles sont en effet souvent conditionnées en paquets de 100g et d’aucuns pourront trouver la portion trop petite.

En fait, le tofu c’est bon si on sait l’accommoder et le choisir. Car c’est comme tout, il y a tofu et tofu. Celui que j’achète est fabriqué artisanalement par une entreprise du Périgord (Tofu tradition, bio-Vézère). Je le trouve dans ma Biocoop.

Un paquet de 400g peut nourrir environ 6 personnes. Une fois entamé, vous le conserverez dans une boite fermée remplie d’eau (le tofu devant être immergé).

Je suis également une fan inconditionnelle de riz que j’aime Thaï (récolte de l’année) et cuit à la vapeur (exclusivement). Exit les riz fades, étuvés (type Uncle B.) cuits à l’eau !  Je fais ma snob mais je vous assure que lorsqu’on a goûté ce type de riz, on ne peut plus revenir en arrière. (Mes adresses sont notées en bas du billet). Le riz sera cuit au rice cooker, au cuit vapeur ou à la casserole à feu doux et à couvert.

Voici un plat équilibré, végétarien, sans gluten et très très bon. Il est constitué d’une part de riz, d’une part de légume vert, d’une part de tofu et diverses petites choses.

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Pour 4 personnes

1 grand verre de riz soit environ 300g crus (670g cuits)

1 bol d’épinards cuits

1cs de furikake (condiment japonais à base d’algues nori, sésame et sel) ou 1 cc de graines de sésame blanc, complet ou noir.

sel, sucre et vinaigre de riz pour constituer le condiment qui parfumera le riz cuit.

1cc de cumin

250 g de tofu nature artisanal

1cs de sauce soja Kikkoman

1cs de sauce d’huitre

1cs d’huile de sésame

1 ou 2 cs de graines oléagineuses. Ici un mélange de graines apéritives Jean Hervé auquel vous pourrez préférer un mélange d’amandes, noisettes, cacahuètes, noix de cajou grossièrement hachées au couteau. Vous pourrez choisir une seule variété suivant ce qui se trouve dans vos placards.

Découpez le soja en petits cubes d’1cm de côté et faites-le mariner dans un mélange de sauce soja, sauce d’huitre et huile de sésame. Réservez.

Réalisez la sauce pour le riz. Je me suis inspirée de la recette trouvée sur l’excellent blog de Flo Makanai.

Versez 3cs de sucre de canne dans une casserole. Ajoutez 6 cs de vinaigre de riz (ou vinaigre de cidre) et 1 cs de gros sel de Guérande. Faites chauffer et éteignez le feu au premier bouillon. Le sucre et le sel doivent être dissous.

Rincez le riz et déposez-le dans le rice cooker ou dans le bac du cuit vapeur prévu à cet effet. Si vous ne possédez ni l’un ni l’autre de ces ustensiles, vous pourrez faire cuire le riz à la casserole mais sachez alors qu’il attachera sans doute au fond. Vous récupèrerez dans ce cas la partie supérieure du riz cuit.

Versez ½ cc de cumin et une pincée de gros sel. Faites bouillir (à la bouilloire électrique) de l’eau et versez un petit peu plus que le même volume de riz sec, soit 1 grand verre et une petite lichette pour être très précis !

Laissez cuire 20 minutes au cuit vapeur ou à la casserole. Le rice cooker quant à lui se débrouille tout seul.

Pendant ce temps faites chauffer une poêle et versez le tofu mariné. Faites revenir à feu moyen environ 10 minutes en remuant souvent. Ajoutez les graines choisies et continuez de cuire environ 5 à 10 minutes à feu plus doux.

10 minutes avant la fin de cuisson du tofu et du riz, versez ½ cc de cumin dans une casserole avec 1 cc d’huile ou à sec et faites chauffer à feu vif durant 1 à 2 minutes. Ajoutez les épinards cuits et laissez chauffer jusqu’à ce que le riz soit cuit.

Lorsque le riz est cuit, versez 2 à 3 cs de condiment pour riz, ajoutez le furikake ou le sésame et remuez délicatement sans écraser les grains.

Déposer dans votre assiette ou dans un bol, une part de riz aux condiments, des épinards au cumin et du tofu aux graines. Déposez quelques morceaux de noix de cajou torréfiées et dégustez sans attendre.


adresses :

graines oléagineuses, sésame, tofu : BIOCOOP, 2 avenue Martial Valin. Feytiat

riz, sauce soja, sauce d'huitre, vinaigre de riz : THOUNE ASIA, sur le parking de l'enlèvement des marchandises de Conforama, près du supermarché Cora. Limoges ZI Nord.

épices et bons conseils : Epicerie Aguilera, rue du marché. St Yrieix la Parche

 

 

16 avril 2012

bouchées à la vapeur

Pour faire suite au coleslaw d’outre atlantique, et dans un souci de cohérence culinaire, voici la recette des bouchées asiatiques dont je vous parlais précédemment. Elles accompagnaient assez logiquement cette délicieuse recette de chou et carottes.

Je me suis inspirée à la fois de la recette de Francesca et de celle trouvée dans le magazine Saveurs de février 2012. 

Afin de poursuivre la version internationale du menu, j’ai utilisé un laminoir (italien) pour étaler la pâte et obtenir ainsi des bandes fines et régulières qui découpées en carrés serviront de réceptacles aux bouchées.

La farce pourrait être constituée de restes de légumes, poisson, viande et herbes qui, disséminés dans de petites boites, encombrent votre frigo. J’utilise souvent ce type de farce à laquelle je rajoute ici du gingembre, là de la tomate, et pourquoi pas des flocons de céréales pour en faire de délicieux samossas, d’originales boulettes, des galettes renversantes.

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Pour 6 personnes

Pâte :

150g de farine T55 + 50 g de farine de riz gluant (ou 200 g de farine de blé)

1 cc de curcuma

1/2 cc de sel fin

1 oeuf

2 cc d'huile

5 cl d'eau

Mélanger les farines, le curcuma et le sel. Dans un bol, fouettez ensemble l’œuf, l’eau et l’huile et rajoutez-le au mélange sec. Remuez à la fourchette puis pétrissez à la main. Façonnez une boule et laissez reposer au moins une demie-heure au frais.

 

Farce :

450 g de chair à saucisses (non assaisonnée)

2 cs de carottes râpées

2 cs de chou vert émincé

2 cm de gingembre

1 gousse d'ail

1/2 cc de sucre

1 petite échalote

1 cs de nuoc mâm

1 cs de sauce soja

2cs de vinaigre de riz

2cs d’huile de sésame

quelques zestes de combava

1 oignon blanc (bulbe et tige verte)

2 cs de farine de riz gluant (ou farine de tapioca ou fécule de maïs)

1 blanc d’œuf

 

Faites blanchir la carotte et le chou 2 minutes dans de l’eau bouillante dans laquelle vous aurez jeté ½ cc de bicarbonate. Une fois refroidis, hachez grossièrement les légumes au couteau.

Pilez au mortier le gingembre, l’ail et la demie cuillère à café de sucre. Ajoutez l’échalotte ciselée et continuez de piler.

Déposez cette pâte dans un saladier et ajoutez la chair à saucisses. Mélangez consciencieusement à la fourchette. Ajoutez la sauce soja et le nuoc mâm, les légumes blanchis puis hachés et enfin le reste des ingrédients. Attention, le combava est un agrume très parfumé. Il n’est pas nécessaire d’en mettre trop, sauf si vous y tenez, auquel cas vous risquez de camoufler le reste des ingrédients.

Faites mariner ce mélange au moins 1 heure au frais ou la veille pour le lendemain.

 

Etalez la pâte au laminoir, ce qui est bien plus simple et plus rapide, ou au rouleau à pâtisserie en prenant soin d’étaler le plus finement possible.

La boule de pâte sera partagée en 4 ou 5 morceaux.

Travaillez chaque morceau au laminoir (épaisseur n°1) en passant et repassant la pâte plusieurs fois, la repliant après chaque passage. Travaillez une dizaine de fois, puis réduisez peu à peu l’écartement des rouleaux du laminoir jusqu’au niveau 5. Vous obtenez alors une bande de pâte d’environ 60 cm x 10 cm. Déposez cette bande sur un plan de travail fariné et découpez des carrés de 10 x 10 cm.

Déposer une boule de pâte de la grosseur d’une grosse noix et repliez la pâte pour en faire un petit bouchon (sans couvrir le haut). Déposez dans un panier vapeur huilé et faites cuire 10 minutes à la vapeur.

Servez avec du coleslaw parce qu’on est pas comme ça et qu’on aime bien le mélange des cultures.

 

26 mars 2012

Coleslaw

Voici la recette du coleslaw réclamée par mon amie C. qui accompagna ce jour là des bouchées à la vapeur délicieuses et dont je vous donnerai très vite la recette.

Le coleslaw est une salade de chou et de carottes, légèrement sucrée voire très sucrée suivant l’endroit où on la mange. Cette salade américaine accompagne habituellement les burgers et autres nourritures sans prétention servie dans les diners. C’est bon et raisonnablement sexy. Si.

J’ai connu des recettes où la salade baignait dans la mayonnaise, d’autres au contraire s’allégeaient grâce au yaourt. N’arrivant pas à me résoudre à avaler une salade saturée en mayonnaise, mais déterminée à en conserver son goût, j’ai tout simplement mélangé ladite mayonnaise au fromage blanc en y ajoutant une touche de moutarde et une lichette de sucre. Relevée par une pomme qui bouscule les papilles, cette recette me convient parfaitement.

J’aime les salades où l’on goûte plus le légume que la sauce et la dose donnée ici, sans être chiche est très raisonnable. Vous pourrez décider d’en rajouter un peu plus.

Le coleslaw est une entrée gouteuse, permettant de faire aimer le chou aux plus réfractaires. Nous aurons bientôt envie de passer aux légumes de printemps alors profitons de cette salade une dernière fois ! 

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Pour 6 à 8 personnes :

¼ à ½ chou blanc (suivant la grosseur du légume)

4 ou 5 carottes

3 cs de mayonnaise bien relevée

3 cs de fromage blanc

1 cs de sucre

1 pomme acidulée ou verte

1 ou 2 cc de moutarde

poivre

 

Facultatif mais utile : la veille, émincez finement le chou au couteau, à la mandoline ou au robot (j’ai choisi le robot). Attendrissez-le en le faisant mariner dans du jus de citron (le jus d’1 à 2 citrons) toute la nuit.

Le lendemain, râpez la pomme, puis les carottes. J’ai pesé 350 g de chou blanc + 350 g de carottes râpées auxquels j’ai ajouté 1 pomme verte elle aussi râpée.

Dans un saladier, déposez le fromage blanc, la moutarde, et le sucre. Touillez jusqu’à dissolution du sucre. Ajoutez ensuite la mayonnaise puis le poivre, mélangez et versez cette sauce au fond d’un saladier. Déposez ensuite les légumes, la pomme et mélangez délicatement. Réservez au réfrigérateur 2 heures avant de servir. Simple et efficace.

 

21 mars 2012

salade de quinoa, carottes et verdure

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Coincée à la maison pendant quelques jours, j’ai ainsi tout le loisir de cuisiner, parcourir la blogosphère, cuisiner, lire, cuisiner et manger aussi.

Voici la recette de la salade que nous avons dévorée aujourd’hui. Des légumes cuits, des légumes crus, des herbes, des graines et une vinaigrette pimpante l’ont composée.

 

Pour 1 personne

2 cs de quinoa cuit

2 cs de carottes cuites al dente

½ bok choy

1 poignée de petites feuilles (ou pousses) d’épinard

1 branche de persil

1 branche de coriandre

quelques brins de ciboulette

½ oignon blanc

1 cc de graines de lin, tournesol, courge

½ cc de sumac

1 ou 2 cc de mélasse de grenade

huile d’olive

vinaigrette

 

pour la cuisson des légumes

un tronçon de 10 cm de romarin

½  cc de gros sel

1 cs rase de sucre

2 tiges de citronnelle ou 1 grosse poignée de citronnelle sèche

zeste de citron

 

J’ai d’abord cuit les carottes à la manière de David Toutain. J’ai coupé mes carottes en gros tronçons, puis les ai déposées dans une casserole avec du romarin, du zeste de citron (¼ citron) , du sel et du sucre. J’ai ajouté de l’eau à hauteur et recouvert de papier sulfurisé. Les carottes ont cuit pendant 15 à 20 minutes. Elles doivent rester légèrement fermes.

Sitôt cuites, retirez les carottes à l’aide d’une écumoire et gardez le bouillon. Rallongez-le avec de l’eau et ajoutez la citronnelle émincée assez grossièrement (ne vous embettez pas, le bouillon sera filtré). Faites réduire le bouillon durant 1 heure. Filtrez-le. Rincez soigneusement le quinoa. Je compte environ 1 verre de quinoa pour 2 personnes mais ici, j’ai fait cuire une grande quantité de quinoa afin qu’il soit utilisé pour plusieurs repas (et aussi pour terminer mon bocal). Déposez le quinoa rincé dans le liquide filtré chaud et faites cuire une quinzaine de minutes.

Je compte 2 doses de liquide pour 1 dose de quinoa et je fais cuire jusqu’à ce que l’eau soit entièrement absorbée.

Carottes cuites, quinoa cuit. Il faudra laver et émincer les légumes crus : bok choy, épinard et oignon blanc. J’émince également les herbes.

Dans un cul de poule, déposez les carottes et nappez-les d’1 cc de mélasse de grenade et d’un filet d’huile d’olive. Remuez délicatement à la cuillère pour bien napper les carottes. Déposez le quinoa cuit,  les légumes crus émincés et les herbes. Ajoutez le sumac, la dose de vinaigrette que vous estimez indispensable. Il n’est pas nécessaire d’en mettre trop, l’ensemble est déjà très parfumé. ½ cs m’aura suffit.

Au moment de servir, déposez quelques graines préalablement torréfiées à sec dans une poêle durant une dizaine de minutes.

 

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