salade César, trifle et autres brownies
Je n'ai bêtement pas pris de photo de la salade César. Il vous faudra l'imaginer sachant qu'elle est constituée de salade romaine, de croûtons aillés, de parmesan fraîchement râpé et d'une petite sauce délicieuse à l'huile d'olive, citron et oeuf.
Pour 8 personnes
2 salades romaines
6 cuillères à soupe d'huile d'olive
4 cuillères à soupe de jus de citron
Sauce Worcestershire
1 à 2 gousses d'ail
2 oeufs
sel poivre
25 g de parmesan râpé
Faire revenir dans une petite lichette
d’huile d’olive, des cubes de pain rassis préalablement et généreusement
frictionnés d’ail.
Plonger 2 œufs dans de l’eau
bouillante et laisser cuire 4 à 5 minutes. Écalez comme vous pouvez. Une
méthode efficace consiste à les couper en deux et à l’aide d’une petite
cuillère d’en vider leur contenu.
Dans un saladier, mélanger les œufs
mi-cuits, l’huile d’olive, le jus de citron, du sel, du poivre et une tombée de
sauce Worcestershire. Bien mélanger au fouet (voire mixer au
robot) afin que le blanc de l’œuf soit réduit en petites pièces.
Déposez la salade craquante, les
croûtons, puis ajoutez 25 g de parmesan fraîchement râpé.
Servez sans attendre.
Certains ajoutent des anchois mixés
et du poulet afin de constituer un repas complet. Nous adorons également cette
version là et je dois bien reconnaître que la petite touche iodée et salée de
l’anchois m’a manquée.
And now from something completely
different, les desserts :
Trifle aux framboises
Le trifle est un dessert from là bas, que l’on place dans une grande coupe ou de petits récipients pompeusement appelés verrines. L’intérêt visuel étant de repérer les différents étages dont il est constitué. C’est à dire un biscuit, une crème, un fruit et une chantilly.
Ingrédients :
Quelques biscuits roses de Reims
Crème anglaise
Framboises
Chantilly minute
Faire une crème anglaise épaissie.
Je préfère, dans le cadre de ce dessert, avoir à plonger ma cuillère dans une
crème qui se tienne un peu plutôt qu’avoir à observer Tante Henriette laper une crème trop liquide qui
finira inévitablement sur son chemisier en mousseline.
½ litre de lait frais (voire si vous en avez la possibilité, du bon lait de la ferme)
1 gousse de vanille de la Réunion
6 jaunes d’œufs
125 g de sucre blond de canne
1 grosse cuillère à café de fécule de maïs (Maïzena)
Versez le lait dans une casserole
d’un litre minimum, ajoutez la gousse de vanille fendue en deux et grattée.
Portez le liquide à ébullition puis laissez la vanille infuser durant 15 minutes
(ou plus).
Cassez les œufs et déposez les
jaunes dans un récipient avec le sucre. Fouettez jusqu’à ce que le mélange
blanchisse. A la fin, ajoutez la cuillère de maïzena.
Versez le lait vanillé sur le
mélange sucre, œufs, maïzena tout en fouettant. Reversez dans la
casserole.
Déposez celle-ci sur le feu
et remuez sans arrêt jusqu’à ce que le mélange épaississe. A la fin de
l’opération, déposez cette casserole dans un récipient rempli d’eau froide afin
que la crème refroidisse plus vite et que l’on évite ainsi la formation d'une « peau » à la surface. Remuez de temps en temps.
Lorsque la crème est froide,
placez-la au réfrigérateur durant quelques heures (deux heures minimum).
Procédez ensuite au montage dans de
petits verres individuels :
Cassez chaque biscuit rose de Reims
en 8 et déposez quelques cubes au fond du verre. (Vous utiliserez les miettes en déco sur la chantilly). Laissez choir quelques
framboises, puis la crème anglaise, de nouveau quelques cubes de biscuits, puis
encore de la crème pour parvenir aux 2/3 du verre, soit n’ayons pas peur des
mots et des comparaisons, à quelque chose près, le nombre d’or !
Renouvelez l’opération jusqu’à atteindre la parfaite correspondance entre le nombre de convives et le nombre de verres. Déposer le tout au frigo.
Vous réaliserez la crème chantilly juste avant de servir.
33 cl de crème liquide fraîche (pas
UHT) sans additifs ni conservateurs, sinon ne vous étonnez pas qu’elle ne monte
pas.
30 g de sucre.
Fouettez la crème liquide d’abord gentiment puis un peu plus fermement sans pour autant la traumatiser. Lorsqu’elle est montée, ajoutez le sucre, fouettez encore 20 secondes et hop.
Brownies
Du moment qu’il s’agisse d’un gâteau au chocolat fourré de quelconques noix d’ici ou d’ailleurs le tout coupé en gros cube, j’appelle ça un brownie. Cependant la recette originale n’avait pas, je crois, vocation à être appelée ainsi.
Recette de ma mère qui la tenait
elle même d’une amie qui…
Toutes ces personnes s’entendant sur
le fait absolument déterminant de respecter l’ordre dans lequel les différents
ingrédients devaient être ajoutés les uns aux autres.
J’ai vaguement modifié deux ou trois trucs (moins de sucre, plus de chocolat, moins de beurre, etc), mais la recette notée ici est l’originale.
1 pincée de sel
180 g de sucre (ma version : 150 g)
1 sachet de sucre vanillé ou une
cuillère à café d’extrait de vanille
125 g de beurre fondu (ma version :
100 g)
2 œufs (1+ 1)
100 g de chocolat noir (ma version :
130g de Valrhona 61%)
80 g de farine + 1cc de bicarbonate
(ma version 50 g de farine)
125 g de noix
Faites fondre le chocolat dans un
récipient. Dans un autre faites fondre le beurre.
Puis ajoutez dans l’ordre noté, les
différents ingrédients.
Versez dans un moule beurré et
fariné et faites cuire à 190° durant 25 à 30 minutes.
Saupoudrer ensuite de sucre glace ou
coupez-le en cubes pour faire des brownies.